Comment devenir UGC creator en 2025 : Le guide ultime

23 avril 2025

Écrit Par Frederik Fleck

Expert en Marketing de Contenu UGC

Édité Par Katja Orel

Rédacteur en Chef, Marketing UGC

Vérifié par Sebastian Novin

Co-Fondateur & COO, Influee

Ces dernières années, le contenu généré par les utilisateurs, UGC (User generated content), est devenu incontournable dans les stratégies marketing des marques. Plus authentique, engageant, une pub UGC permet aux entreprises de créer un lien authentique avec leur audience, bien plus efficacement que la publicité traditionnelle.

Un créateur UGC, c’est quelqu’un qui conçoit des vidéos, photos ou avis clients pour une marque. 85% des consommateurs préfèrent les contenus visuels UGC aux contenus de marque.

Dans cet article, on t’explique tout ce qu’il faut savoir pour se lancer comme créateur UGC en 2025. Ce guide rassemble des conseils concrets sur les compétences à développer, le matériel, les plateformes à connaître et les meilleures stratégies pour décrocher tes premières missions !

devenir createur ugc en 5 etapes

1. Qu'est-ce qu'un créateur UGC ?

L’UGC, pour User Generated Content, correspond au contenu généré par les utilisateurs. Il peut s’agir de photos, de vidéos, de tutoriels ou encore d’avis utilisés par les marques dans leur communication. Le créateur UGC est donc la personne qui crée ce type de contenu à la demande pour les entreprises.

On confond parfois les créateurs UGC avec les influenceurs. L’influenceur diffuse le contenu sur ses propres réseaux et vend à son audience. De son côté, le créateur UGC fournit du contenu à la marque et ce, peu importe son nombre d’abonnés. Pas besoin de disposer de millions d’abonnés pour devenir créateur UGC.

Les marques plébiscitent l’UGC en raison de ses nombreux avantages. Tout d’abord, le contenu UGC est beaucoup plus naturel, crédible et proche du client. Le client se reconnaît souvent au travers du créateur UGC et connecte plus facilement avec ce dernier.

Un autre atout de taille des contenus UGC, c'est leur prix. Ils sont bien moins coûteux qu’une campagne d’influence. Une vidéo UGC peut être facturée à partir de 40 euros seulement. Les tarifs d’une vidéo UGC sont en moyenne de 150 à 200 euros, bien en dessous d’une campagne d'influence.

Les contenus UGC offrent également des performances nettement supérieures aux publicités classiques. En effet, ces derniers génèrent quatre fois plus de clics que les publicités traditionnelles. Cet écart considérable explique l’attrait des marques pour ce type de contenu plus authentique et efficace. Autre chiffre intéressant : 79% des consommateurs estiment que l’UGC influence leur décision d’achat.

Le marché des créateurs et du contenu UGC est en pleine croissance. Entre 2023 et 2024, on a observé une augmentation de 93% du nombre de missions UGC. Au vu de la tendance, ce chiffre devrait encore considérablement augmenter dans les années à venir. La demande de créateurs UGC est particulièrement forte dans les secteurs e-commerce, food, mode et beauté.

Pour les marques, créer du contenu réaliste, engageant et qui parle aux consommateurs est devenu une priorité.


Qu'est-ce qu'un créateur UGC ?

2. Combien gagne un créateur UGC ?

Passons maintenant à une question centrale : la rémunération. En général, une vidéo UGC est rémunérée autour de 80 €. Bien entendu, cela dépend du type de contenu, de la durée, du montage ou encore des droits d’utilisation accordés à la marque. Ainsi, ce tarif peut grimper en fonction des exigences plus ou moins élevées du client.

Pour des collaborations plus longues, par exemple des packs mensuels de 5 à 10 vidéos, les créateurs UGC peuvent facturer de 1000 à 5000 €. Les tarifs augmentent avec l’expérience, la qualité de production ou encore la spécialisation (luxe, B2B etc.).

Voici plusieurs conseils pour valoriser au mieux son travail de créateur UGC. Tout d’abord il est essentiel de définir des droits d’usage adaptés. Plus une marque diffuse le contenu (ads, site, newsletters etc.), plus le montant de la prestation peut être important. Ces droits concernent également le pays ou territoire couvert. Une vidéo utilisée pendant 1 an à l’international n’aura pas la même valeur qu’une vidéo exclusivement diffusée en France.

En ce sens, les packs de vidéos peuvent être intéressants. Il s’agit de proposer différentes vidéos et combinaisons pour augmenter le panier moyen. Pour les créateurs, les packs permettent de disposer de revenus réguliers. Pour les marques, c’est un moyen de tester différents angles créatifs et de renouveler les publicités plus souvent. 

Investir dans du matériel professionnel peut également être pertinent. Enfin, il faut veiller à disposer d’une présentation, d’un portfolio attractif et clair.

Pour diversifier ses revenus, un créateur UGC peut également recourir à différentes options. La création de templates ou de presets est un premier moyen intéressant. Ces templates pourront être utilisés par la marque quand elle le souhaite. En tant que créateur UGC, avec une certaine expérience, il est possible de proposer des formations ou accompagnements pour d’autres créateurs UGC, débutants. Enfin, l’affiliation est également un moyen intéressant de diversifier ses sources de revenus.

Le métier de créateur UGC se professionnalise. Il ne s’agit plus d’un simple “side project” mais bien d’une activité à part entière.

3. Les missions et responsabilités principales

Le créateur UGC est un véritable pont entre une marque et ses clients. Voici ses principales missions envers les utilisateurs et les marques.

Côté audience : authenticité et proximité

Tout d’abord, le créateur doit créer un lien de confiance avec l’audience de la marque. Il doit incarner un consommateur réel et non un publicitaire. C’est ce qui fait la force du contenu UGC, son authenticité. Il doit partager des expériences personnelles au travers du test d’un produit, de son usage au quotidien ou encore son avis sincère. Ce partage vient renforcer l’authenticité du message.

Le créateur doit également respecter les codes des réseaux : un ton naturel, des formats courts etc. Le contenu UGC repose avant tout sur la proximité. Il apporte de la valeur, en informant, rassurant ou encore en inspirant l’audience cible.

Côté marque : respect du brief et créativité

Ses responsabilités envers les marques sont tout aussi importantes. Le créateur UGC doit produire du contenu de qualité, en respectant le brief du client, ses délais et attentes visuelles. Il doit également comprendre le client pour adapter le ton et le message à l’identité de marque tout en conservant sa touche personnelle. Il doit produire des formats engageants avec un hook accrocheur et une structure claire.

Certaines marques vont plus loin dans leur recherche et demandent aux créateurs UGC d’être force de proposition. Il peut s'agir de proposer des idées de script ou d’apporter sa vision créative à la réalisation du contenu. Enfin le créateur UGC doit s’assurer que le contenu livré peut être utilisé selon les modalités prévues avec la marque. 

Du brief à la livraison : le processus de création

Alors comment tout cela se traduit-il au quotidien ? Tout d’abord, le créateur UGC consulte les différentes missions proposées sur les plateformes UGC comme Influee. Il répond ensuite aux briefs de manière professionnelle. Une fois une mission acceptée, il doit analyser en profondeur le brief pour comprendre les attentes de la marque. Un échange avec la marque est parfois nécessaire pour préciser certains éléments.

Dès que la mission est acceptée, le créateur se lance dans la production. La préparation au tournage est la première étape. Il s’agit de lire le brief avec attention, puis de rédiger un script qui respecte le message à faire passer et qui, en prime, détient un minimum d’engagement et de naturel. Pour capter l’attention sans perdre les spectateurs en route, il faut jouer sur l’écriture et le rythme.

Il faut ensuite penser à la présentation : choisir un cadre cohérent (lumineux, épuré, en lien avec le produit), préparer les éléments nécessaires, et définir l'angle de la prise de vue pour rendre la vidéo dynamique et conforme aux standards des réseaux sociaux.

Ensuite, c'est le moment de filmer : avec un smartphone ou une caméra, le plus souvent en format vertical, et s'il le faut, multiplier les prises pour peaufiner le ton, le rythme, les expressions.

Quand on a terminé de filmer, on passe sans tarder au montage, qui se doit d’être à la fois léger mais professionnel. Pour cela, il faut utiliser des coupes qui dynamisent l’image, l’intégration soignée de sous-titres (quand ils sont vraiment nécessaires ; ils ne le sont pas toujours), une musique choisie en fonction du type de document, généralement libre de droits), et quelquefois, pour la mise en scène, quelques effets.

La vidéo est ensuite envoyée à la marque, en général par le biais d'une plateforme comme Influee.

4. Dans quels secteurs exercer ?

Tous les secteurs ne se valent pas en matière d’UGC. Certains domaines concentrent aujourd’hui la majorité des demandes de la part des marques. En tant que créateur, mieux vaut les connaître pour se positionner efficacement.

Les secteurs les plus porteurs

Commençons par l’un des secteurs les plus porteurs : la beauté. Ces dernières années, on observe une forte demande pour les tests produits, les routines skincare, démonstrations ou des formats de type avant/après. Par exemple, une marque de sérum peut demander une routine skincare complète à partager.

Le secteur de la mode n’est pas en reste avec les vidéos de mise en situation de vêtements portés, les hauls ou les try-ons.

L’alimentation et les boissons sont un autre secteur porteur. Les unboxings, dégustations ou encore les recettes simples ont le vent en poupe. La marque peut fournir une recette prête à l’emploi mettant en avant son produit.

La niche voyage et lifestyle suscite également beaucoup d’intérêt. Les retours d’expérience, présentation de lieux et d'activités mais surtout les vlogs cartonnent sur les réseaux. Enfin, le secteur Tech n’est pas en reste. On retrouve des tutoriels, des démonstrations, des avis sur les derniers produits et nouveautés.

Comment choisir sa niche ?

Le créateur UGC doit choisir sa niche en fonction de plusieurs éléments. L’authenticité est au cœur du contenu UGC, naturellement il est pertinent de se tourner vers un secteur qu’il consomme au quotidien. Si le secteur l’inspire, le contenu sera d’autant plus fluide et crédible.

Tenir compte de son environnement est également important. Si on dispose d’un intérieur esthétique, autant le mettre en valeur avec du contenu beauté ou lifestyle. Même chose, si l’on cuisine souvent, le contenu food sera particulièrement adapté. Attention toutefois à bien étudier la compatibilité avec son style de vie. Certains secteurs demandent plus de préparation ou de mise en scène que d’autres. Il faut également être prêt à créer du contenu sans forcément apparaître à l’écran. Certains secteurs comme la tech ou la food s’y prêtent bien. 

Devenir Créateur UGC dans ces secteurs

5. Les compétences indispensables

Pour se démarquer en tant que créateur UGC, il ne suffit pas de créer. Il faut maîtriser certaines compétences clés, à la fois techniques et humaines, qui feront la différence dans la qualité du contenu mais aussi dans la façon de collaborer avec les marques.

Les compétences techniques

Commençons par les compétences techniques. Ces dernières sont indispensables pour devenir créateur UGC. Le marketing digital est primordial pour comprendre ce que désire la marque (notoriété, engagement, conversion etc.). Le créateur UGC doit connaître les bases du funnel marketing, les rouages des réseaux sociaux ou encore les formats performants sur ces derniers.

Même si le contenu UGC est plus simple qu’une publicité traditionnelle, des compétences en montage vidéo sont essentielles. Un montage propre et dynamique permet de faire passer le message du client de manière efficace. Des outils comme CapCut ou encore Submagic facilitent grandement ce travail, même sans formation technique poussée.

La rédaction de contenu est également centrale. Écrire un script fluide et naturel est une compétence clé. L’accroche est particulièrement importante puisque l’utilisateur décide en quelques secondes de regarder ou non un contenu. Le storytelling, la capacité à raconter une histoire, permet également de proposer de la valeur à l’utilisateur.

Les soft skills à développer

Au-delà des outils, les qualités humaines font aussi la différence. Lorsque l'on évoque la création de contenu UGC, impossible de ne pas évoquer la créativité. Imaginer des idées de contenus qui sortent du lot est primordial dans l’environnement ultra compétitif des réseaux sociaux. Le créateur UGC peut apporter un angle original ou un ton différenciant pour mettre en avant la marque et son produit / service.

Travailler avec des marques demande d’être clair, réactif et pro dans les échanges. Poser les bonnes questions, reformuler un besoin ou expliquer ses choix sont autant de soft skills essentielles pour une collaboration réussie.

L'authenticité : la clé du succès

L’UGC repose sur l’authenticité. C’est ce qui différencie ce contenu d’une publicité traditionnelle. Le créateur UGC doit communiquer avec sincérité, parler avec ses mots, ses expressions et son ressenti. C’est cette authenticité qui séduit les consommateurs et les marques.

Maîtriser ses compétences demande du temps mais elles s'apprennent. En effet, il existe aujourd’hui de nombreuses ressources pour se former à ce métier.

6. Comment me former efficacement ?

Pas besoin de diplôme pour se lancer comme créateur UGC. En revanche, une formation solide est un vrai tremplin pour éviter les erreurs et décrocher de nombreux contrats.

Certaines plateformes proposent des formations UGC complètes, gratuites ou payantes, pour acquérir les bases : cadrage, écriture de script, pitch client, droit d’usage etc. Des programmes spécialisés sont également disponibles via certains créateurs UGC confirmés ou différentes agences. Dans tous les cas, il est essentiel que cette formation soit orientée pratique avec des exemples et des exercices de mise en situation. 

Les réseaux sociaux regorgent de contenus pour se former. Instagram ou TikTok sont des mines d’or. On peut observer les créateurs UGC les plus performants, voir ce qui fonctionne, décortiquer les tendances et s'entraîner à les reproduire. Le meilleur moyen d’apprendre c’est en faisant.

YouTube regorge également de tutoriels gratuits sur le montage, le storytelling ou encore la façon de concevoir des vidéos UGC efficaces. On retrouve également de nombreuses informations dans différentes newsletters, podcasts ou sites web.

Aucun diplôme n’est requis pour devenir créateur UGC. Comme expliqué plus haut, toutes les compétences peuvent être acquises avec un peu de volonté et du travail. Ce sont les résultats, le portfolio et le professionnalisme qui feront la différence, pas le CV.

Comme dans de nombreuses activités, c’est en pratiquant que l’on progresse réellement. Aussi, avant même de démarrer comme créateur UGC, il est intéressant de se mettre en situation même de manière fictive. Plus on pratique, plus on gagne en fluidité, en confiance et en qualité.

7. Lancer mon activité de créateur UGC

Une fois les compétences acquises, il est temps de se lancer. Voici toutes les étapes à suivre pour structurer son activité et maximiser les chances de réussite en tant que créateur UGC.

Première étape : identifier sa niche

Pour sélectionner sa niche, il est primordial de choisir un secteur d’activité dans lequel on se sent à l’aise. Qu’il s’agisse de la beauté, de la food ou de la mode, l’essentiel c’est d’être aligné avec ce qu’on fait. De cette manière, on peut créer des contenus naturels et authentiques. Selon nous, l’idéal c’est de combiner ses affinités et la demande du marché. Comme nous l’avons vu plus haut, certains secteurs sont davantage porteurs (mode, food, beauté, tech, voyages etc.).

Deuxième étape : créer un portfolio efficace

Pour se démarquer, il est indispensable de disposer d’un portfolio de qualité. Un bon portfolio montre la capacité d’un créateur UGC à varier les formats, styles et ce même sans clients. En effet, il est possible de créer des vidéos fictives pour des produits ou services qu’on affectionne, en respectant le ton et l’identité de la marque. Un bon portfolio comporte de 5 à 10 vidéos max, bien présentées. Il est intéressant de les classer par thématique ou niche pour faciliter la lecture. En complément des réalisations, une rapide présentation et un call to action clair (contact, lien calendly etc.) sont également nécessaires.

Au fur et à mesure des missions, il faut veiller à alimenter régulièrement le portfolio. Ce dernier doit être hébergé via un lien accessible : site web perso, page Notion, Google Drive etc.

Troisième étape : définir sa stratégie et ses canaux

Une fois le portfolio prêt, il est l’heure de le rendre visible auprès des bonnes personnes. Pour maximiser les chances de réussite, il est essentiel de choisir les canaux adaptés.

Les plateformes spécialisées en contenu UGC comme Influee, Takema ou Moggo sont la première option à explorer. Elles permettent de postuler à des missions et de répondre aux briefs de milliers de marques à travers le monde. Pour cela, il faut créer un profil complet avec une bio claire, des tarifs indicatifs et le lien vers un portfolio.

Une autre solution peut être de démarcher les marques qui te plaisent. En ciblant les marques que l’on consomme et qui ont une communication UGC-friendly, on maximise les chances de réussite. Il est essentiel d’envoyer un message personnalisé avec une bonne accroche et un lien vers le portfolio. Il est possible de les contacter sur Instagram, TikTok, via LinkedIn ou encore par email.

Enfin, utiliser TikTok, Instagram ou LinkedIn pour publier du contenu, montrer les coulisses de création ou encore partager son évolution est également pertinent. Ainsi, pas besoin d’être influenceur : le but est de montrer sa maîtrise des codes des réseaux et de la création de contenu engageant. Cela renforce la crédibilité et attire naturellement des marques ou d’autres créateurs.

Quatrième étape : Préparer son matériel et workflow

Pas besoin d’un studio professionnel ou d’un matériel dernier cri pour se lancer comme créateur UGC. Pour commencer, il faut un smartphone avec une bonne caméra, que ce soit un iPhone ou un Android. Un trépied est également nécessaire pour éviter les vidéos qui tremblent ou varier les points de vue. Le son est également important et trop souvent négligé. Un micro externe, cravate par exemple, permet d’enregistrer du contenu avec un son net et professionnel. La lumière est aussi à prendre en compte. Une ring light ou un éclairage naturel de qualité permettent d’éviter les ombres disgracieuses. 

Quand on enchaîne plusieurs missions UGC, un système efficace fait toute la différence. Non seulement, cela permet de gagner du temps mais ça renvoie aussi une image plus professionnelle auprès des marques. Le workflow, flux de travail en français, est primordial.Tout commence par la lecture du brief : il est essentiel d’identifier les attentes de la marque, le ton à adopter et les éléments obligatoires à inclure dans la vidéo (nom du produit, promotion, durée, etc.).

Ensuite, vient l’écriture du script, en structurant le message en trois temps : un hook accrocheur dès les premières secondes, un développement fluide et un appel à l’action clair. Les formats courts qui fonctionnent sur TikTok ou Instagram peuvent servir de source d’inspiration.

Avant le tournage, il est important de préparer le décor, la tenue, le matériel (lumière, micro, trépied) et de réaliser quelques tests. Le tournage peut ensuite commencer : plusieurs prises sont souvent nécessaires pour varier les formulations tout en conservant un ton naturel.

La phase de montage permet de dynamiser la vidéo avec des outils simples comme CapCut ou Submagic. Il est possible d’ajouter des sous-titres, une musique libre de droits, quelques effets ou transitions pour renforcer l’impact de la vidéo UGC.

Une fois la vidéo finalisée, il convient de nommer correctement les fichiers, puis de les transmettre via Google Drive, WeTransfer ou tout autre outil précisé par la marque. Les droits d’usage (durée, canaux de diffusion, géographies) doivent également être indiqués de manière claire.

Enfin, l’étape de facturation et de suivi administratif ne doit pas être négligée. Des plateformes spécialisées comme Influee permettent de centraliser ces éléments et de gagner en efficacité.

8. Trouver mes premiers clients

Décrocher ses premières missions UGC est une étape clé. La bonne nouvelle c’est qu’il existe aujourd’hui de nombreuses opportunités pour le faire. 

Les plateformes spécialisées

Les plateformes UGC sont des lieux où les marques publient des briefs, cherchent des créateurs ou lancent des appels à contenu. Parmi les plus connues, on retrouve Influee, Takema ou Youdji.

Influee met en relation les créateurs UGC avec des milliers de marques à travers le monde. La plateforme est présente dans plus de 23 pays, de la France aux Etats-Unis en passant par l’Australie. On y retrouve des entreprises de toutes tailles et dans tous les secteurs y compris les plus porteurs comme la food, la tech, la mode ou encore la beauté.

Influee centralise toutes les étapes de la création de vidéos UGC. Du brief au paiement sécurisé en passant par les retours du client, le créateur UGC retrouve toutes les étapes directement sur la plateforme. 

Pour se démarquer sur ces plateformes, il faut créer un profil professionnel avec un portfolio attractif. Elles permettent d’accéder rapidement à des missions rémunérées, sans avoir à prospecter manuellement. Une mission souvent chronophage et énergivore.

Démarcher les marques

Une autre manière de décrocher des contrats est de démarcher directement les marques. Pour cela, il faut créer du contenu test autour de produits ou services qu’on apprécie. Ainsi, les marques pourront observer le style et le potentiel du créateur UGC.

Nos conseils de présentation et de négociation

Pour éviter les mauvaises surprises, il est essentiel de préciser ce qui est inclus dans la prestation : durée de la vidéo, format, nombre de révisions, délais ou encore droits d’usage.

Concernant le tarif, il faut veiller à un juste équilibre surtout quand on débute. Ni trop bas (au risque de se dévaloriser) ni trop haut (irréaliste pour un premier projet).

Enfin, il faut adopter une communication claire, professionnelle et rassurante. Le créateur UGC ne doit pas hésiter à expliquer son processus de création, poser des questions sur le brief et s’adapter aux demandes du client si c’est nécessaire.

9. Statut juridique et aspects pratiques

Avant de se lancer dans cette activité de créateur UGC, il convient de s'intéresser au statut juridique et aux modalités administratives. 

Le statut micro entrepreneur : le choix privilégié

Différents statuts sont possibles lorsqu'on se lance. Le statut de micro-entrepreneur (anciennement auto-entrepreneur) est de loin le plus courant chez les créateurs UGC. Très simple à mettre en place, il permet de facturer ses prestations de manière légale. Ce statut permet de bénéficier de cotisations sociales allégées et d’une comptabilité allégée. En effet, il suffit de déclarer son chiffre d’affaires tous les mois ou trimestres à l’Urssaf via le portail dédié. 

D’autres statuts peuvent être adaptés avec la création d’une société (SASU, EURL etc.) mais elles sont réservées à des profils plus avancés et générant un chiffre d’affaires conséquent.

Le bon moment pour créer son entreprise

L’erreur la plus fréquente chez les débutants est de créer son statut avant même d’avoir signé sa première mission rémunérée. Résultat : des démarches administratives inutiles, des cotisations à payer sans revenu, et parfois même des découragements prématurés.

La meilleure approche est de commencer à se former, créer son portfolio, trouver ses premiers contrats, puis d’ouvrir son statut au moment où la première mission payante est confirmée. À ce stade, les démarches sont rapides (moins de 15 minutes en ligne) et sans frais si l’activité reste en micro-entreprise.

Enfin, il est recommandé de préparer un minimum d’organisation administrative : modèle de facture, tableau de suivi des missions, échéancier de déclaration, stockage des droits d’usage. Cela permet de rester serein au fil des missions, et de garder une image pro auprès des marques.

Conclusion

Devenir créateur UGC n’est plus une simple tendance, c’est une véritable opportunité professionnelle. Ce guide permet de passer en revue toutes les étapes pour se lancer : de la définition du métier aux compétences à développer en passant par la recherche de missions grâce à des plateformes comme Influee.

Ce qu’il faut retenir, c’est qu’il n’est pas nécessaire d’avoir une communauté ni un matériel professionnel pour débuter. L’authenticité reste le critère le plus recherché par les marques, bien avant l’aspect technique. Et dans un marché en pleine expansion, où les demandes de contenus UGC ne cessent de croître, les opportunités sont nombreuses pour celles et ceux qui souhaitent se lancer.

Aujourd’hui, les marques misent de plus en plus sur des contenus sincères, incarnés, qui créent une véritable connexion avec leur audience. Dans ce contexte, le créateur UGC devient un partenaire essentiel de leur communication.

Pour toute personne qui souhaite valoriser sa créativité, explorer un nouveau métier ou adopter une activité plus flexible, le moment est particulièrement propice. L’important est de commencer simplement : se former, produire quelques vidéos tests, construire un portfolio et mettre en avant ce qui rend chaque création unique.

En restant fidèle à son style et à sa personnalité, tout créateur UGC peut se démarquer. C’est cette touche personnelle qui fait toute la différence aux yeux des marques et de l’audience.

FAQ

Comment puis-je devenir créateur de contenu UGC ?

Pour devenir un créateur de contenu UGC, tu dois te former, créer un portfolio avec plusieurs vidéos (avis, test, démo etc.) et le publier sur des plateformes spécialisées comme Influee.

Comment se lancer dans le UGC ?

Pour se lancer dans l’UGC, il faut identifier sa niche (beauté, tech, food etc.), créer de 3 à 5 vidéos de démonstration, construire son portfolio et s’inscrire sur une plateforme UGC pour obtenir ses premières missions.

Quel statut pour le créateur UGC ?

Pour être créateur UGC en toute légalité, tu dois avoir un statut de micro-entrepreneur (auto-entreprise) pour pouvoir facturer les marques et déclarer tes revenus.

Comment trouver des contrats UGC ?

Pour trouver des contrats UGC, tu dois t’inscrire sur des plateformes comme Influee, Takema, ou Billo, publier ton portfolio sur les réseaux sociaux (LinkedIn, TikTok) et démarcher directement les marques en message privé ou par e-mail.

Quel est le salaire d'un créateur UGC ?

Le salaire d’un créateur UGC varie selon son expérience et le volume de missions. En moyenne, une vidéo UGC est payée 80 à 150 €, et certains créateurs facturent entre 1 000 et 5 000 € par mois avec des packs.

Ressources utiles

Pour se lancer sereinement comme créateur UGC, il est important de trouver les bons outils et ressources.

Outils de création et d'édition

Côté création, impossible de démarrer sans évoquer CapCut ou Submagic, deux plateformes incontournables en matière de montage vidéo. Canva est lui idéal pour la création de visuels professionnels de manière intuitive et accessible. Pour structurer vos scripts, des outils d’IA génératives comme ChatGPT ou Claude sont également intéressants.

Communautés à rejoindre

Rejoindre une communauté de créateurs est aussi un vrai levier d’apprentissage. Des groupes Facebook UGC, des serveurs Discord spécialisés ou encore LinkedIn permettent d’échanger, de s’informer et parfois même de décrocher des missions.

Plateformes pour trouver des missions

Enfin, plusieurs plateformes comme Influee, Youdji ou Takema proposent aux créateurs de répondre à des briefs de marques ou de se rendre visibles via des annonces.


Table des Matières

1. Qu'est-ce qu'un créateur UGC ?

2. Combien gagne un créateur UGC ?

3. Les missions et responsabilités principales

4. Dans quels secteurs exercer ?

5. Les compétences indispensables

6. Comment me former efficacement ?

7. Lancer mon activité de créateur UGC

8. Trouver mes premiers clients

9. Statut juridique et aspects pratiques

Conclusion

FAQ

Ressources utiles

Travaillez avec des créateurs de UGC de

France

Romain

Lyon

Ophélie

Bègles

Josiris

Les Ancizes-Comps

Alizea

Le Cannet